Quelle brosse pour quel usage ?

En fibres naturelles, fabriquées artisanalement, pour le jardin ou la maison, chaque brosse a un usage spécifique.

Fibres végétales ou poils d’animaux ?

Les brosses en fibres sont fabriquées à partir de matériaux naturels et authentiques, biodégradables et respectueux de l’environnement.

Fibres de palmier Arenga, crin de cheval, soies, poils de chèvre, fibre union, paille de riz, caoutchouc naturel… 

Un univers à (re)découvrir, héritage d’une tradition et d’un savoir-faire très anciens.

Des brosses pour tout nettoyer

Fibres végétales

  • Fibre d’Arenga : issue de la feuille du palmier à sucre (Arenga pinnata), elle est longue, imperméable et résistante à l’humidité. Idéale pour les brosses et les balais qui serviront à nettoyer les allées, la terrasse, etc.
  • Fibre Union : mélange des fibres de tampico (Agave lechuguilla) et de Borassus flabellifer (palmier de Palmyre) que l’on retrouve dans les brosses pour la maison (comme les brosses à ongles dures, ou à légumes).
  • Paille de riz : il s’agit en fait de la fibre du Sorgho, utilisée pour la fabrication des balayettes à main.
  • Caoutchouc naturel : utilisé pour certaines brosses techniques (pour enlever les poils d’animaux notamment).
Brosse en fibres végétales ou en poils d’animaux ?

Poils d’animaux

  • Crin de cheval : on distingue deux qualités. Le crin de la queue de cheval allie rigidité, solidité et résistance, pour les balais, les brosses à vélo et les paillassons. Les poils plus souples de la crinière sont utilisés quant à eux pour les brosses à lustrer, les balayettes souples, les brosses pour nettoyer la vaisselle.
  • Soies : (poils de sanglier ou de porc) souples et douces pour nettoyer et dépoussiérer délicatement: brosses à ongles, pour les champignons, goupillons pour les bouteilles en verre, …
  • Poils de chèvres : fins, compacts et doux, pour les travaux délicats comme le dépoussiérage d’un clavier d’ordinateur.

Les corps de brosses

Ils sont réalisés dans des essences de bois européennes : le hêtre et le chêne (famille des Fagacées) et plus rarement en bois de frêne (famille des Oléacées)

Frêne (Fraxinus excelsior L.)
Le bois du frêne est clair, souple et résistant à la flexion et aux chocs. Grâce à ces qualités, il est souvent utilisé pour la fabrication des longs manches à outils (râteaux). On le retrouve aussi parfois dans certains corps de brosse, comme ce balai d’extérieur.

Chêne (Quercus L.)

Le bois du chêne supporte les alternances d’humidité et de sécheresse. Il convient pour les paillassons et les gratte-bottes par exemple.

Hêtre (Fagus sylvatica L.)
C’est le bois utilisé pour fabriquer la plupart des brosses à main, des balais et des outils à main.  Il se travaille facilement, c’est un bois dur, son grain est fin et court, sa finition est très soignée après polissage.

Comment bien écrire sur une étiquette de jardin ?

Vous avez décidé d’installer des étiquettes botaniques pour identifier les plantes du jardin. Votre liste de plantes est à jour, vos étiquettes sont prêtes.

Il ne vous reste qu’à inscrire les noms des plantes. Prenez le temps de lire ces quelques conseils avant de vous lancer pour éviter les déconvenues.

Calibrer les textes

En premier lieu, assurez-vous de la bonne identification des plantes et vérifiez l’orthographe des noms.

Veillez ensuite à ce que la quantité d’informations soit adaptée au format de l’étiquette. L’identité botanique exhaustive d’une plante s’apparente parfois à un nom à rallonge compliqué. Choisissez une solution de marquage qui contraste suffisamment avec le support (ex : feutre peinture blanc sur ardoise).

N’hésitez pas à utiliser les deux faces de l’étiquette. Cela peut vous permettre de hiérarchiser les informations. Indiquez sur la face visible les informations essentielles (le cultivar par exemple).

Servez-vous de la face cachée pour doubler les informations de la face visible par sécurité ou bien pour noter d’autres informations que vous n’auriez pas eu la place d’indiquer.

 

comment écrire sur une étiquette de jardin
On réduit volontairement le nom de la plante afin qu’il puisse s’adapter à la taille de l’étiquette

exemple d'écriture sur une étiquette de jardin
On choisit la manière dont on va écrire sur l’étiquette

Mode d’emploi

Installez-vous confortablement et prenez votre temps. Vous ferez un beau travail d’écriture dans un environnement calme et serein.

  • Choisissez une étiquette de jardin qui convienne à la plante à identifier.
  • Sur une feuille de papier ou un carton, posez l’étiquette et dessinez son contour.
  • Prenez soin de centrer les informations et adoptez une écriture fine pour les noms les plus longs.

Ce double de votre étiquette sur papier va vous permettre de tester votre écriture et de bien calibrer le texte.

Votre modèle vous donne satisfaction ? Vous êtes prêts pour écrire sur l’étiquette définitive !

 

étiquette jardin
Bien centrer et gérer l’espace sur l’étiquette

modèle écriture sur une étiquette

Recommandations

Lavez et dépoussiérez toutes les étiquettes à l’eau et au savon pour une meilleure tenue des écritures dans le temps.

  • Étiquettes à planter : tenez la pointe à votre gauche et calez le texte sur la droite afin qu’il reste lisible lorsque l’étiquette sera placée en terre.
  • Étiquettes à suspendre : tenez la perforation à votre gauche et calez le texte sur la gauche. Il sera facile de saisir l’étiquette avec les doigts pour la redresser sans pour autant cacher une partie du nom.
  • Étiquettes transparentes : posez l’étiquette sur le modèle en papier. Surlignez au feutre peinture en suivant le modèle par transparence.

Type d’écriture :
scripte ou cursive ?

Amis calligraphes, votre écriture est naturellement très lisible : faites-vous plaisir !

Si en revanche, vous ne vous sentez pas très à l’aise dans ce genre d’exercice, optez pour une écriture scripte de type ‘lettres bâton’, facile à écrire et très lisible.

Comment lire une étiquette botanique ?

L’étiquette est une véritable carte d’identité botanique

Dans un parc privé ou un jardin municipal, dans une roseraie ou dans les serres d’une jardinerie, elle apporte son lot d’informations (dont la présentation est souvent normalisée) censées renseigner le visiteur sur le nom de la plante, son origine, ou sur sa famille botanique.

Apprenez à décrypter les étiquettes grâce à quelques exemples concrets.

Comprendre une étiquette botanique

Prenons d’abord l’exemple d’une étiquette botanique classique dans un jardin ouvert au public.

  1. Le nom de la famille botanique de la plante : on le reconnaît facilement car il commence toujours par une majuscule et se termine en -acées ou sa déclinaison latine -aceae. Vous serez surpris de constater combien dans une même famille, les sujets sont parfois si différents ! Chez les Solanacées, la pomme de terre et la tomate cousinent
  2. le nom vernaculaire : c’est le nom commun, ou usuel, dans la langue locale (ici en français)
  3. le nom scientifique en latin : c’est la partie la plus importante de l’étiquette car c’est le nom de la plante en langage scientifique et universel, selon la nomenclature binominale de Linné. Ce nom est compréhensible par tous les jardiniers du monde. Le premier mot est le nom du genre (en italique et avec une majuscule). Le second mot est le nom de l’espèce (en italique). Il est souvent révélateur d’un trait de caractère (ex : pendula = pleureur) ou du nom latinisé de la personne qui l’a découverte (ex : davidii = du père David)
  4. l’origine géographique de la plante (où on la rencontre à l’état sauvage)
  5. l’année de plantation
  6. la zone du parc dans laquelle la plante est plantée

Comprendre une étiquette horticole

Les étiquettes des plantes qui ont été créées par l’homme sont un peu différentes. Voici l’exemple d’un cultivar de rosier.

  1. Le nom de genre ‘Rosa’ apparaît seul. Cela signifie que la plante est un hybride : elle a été obtenue en croisant plusieurs espèces différentes (deux ou +).
  2. Le nom du cultivar entre guillemets simples ou simples apostrophes (c’est l’obtenteur, c’est à dire la personne qui a créé le cultivar, qui a choisit ce nom). Ce nom est parfois traduit dans les langues des différents pays. Ex : ‘Fée des neiges’ est appelé ‘Iceberg’ en Angleterre.
  3. Le nom de l’obtenteur, suivi de l’année de l’obtention (entre parenthèses).

Chacun son modèle d’étiquettes

Chaque jardinier indique les informations qu’il juge utiles ou importantes et les place où il le souhaite sur les étiquettes. Voici pour terminer un modèle d’étiquette un peu plus personnel.

  1. Note permettant au jardinier de se rappeler comment il a obtenu la plante. Ici en l’occurrence il faut comprendre que le plant est issu d’une bouture prélevée dans le jardin d’une amie.
  2. Ce rosier est remontant (il fleurit plusieurs fois dans l’année)
  3. Nom scientifique (Genre espèce). Ici, c’est une espèce de rosier originaire de Chine
  4. Nom du cultivar
  5. Année de plantation
  6. Nom vernaculaire (= nom commun).

Plus en détails

Le Dianthus désigne le genre Œillet que les jardiniers anglais nomment communément Garden Pinks. Remarquez la lettre L. associée à ce nom. Elle désigne l’auteur de ce genre et fait référence à Carl Von Linné, à qui est attribué la classification des espèces.
Il est possible d’ajouter un marquage en braille comme on l’a fait ici pour cet œillet parfumé.

Les étiquettes Botanique éditions

On pourra aussi associer à l’étiquette une illustration, un QR Code etc…

Semis en pot avec Jo et Jean

Début mars, il est temps de semer sous abri : en serre, sous châssis ou dans une pièce tempérée de la maison. Vous avez choisi vos variétés préférées, le terreau et l’arrosoir sont prêts, il ne vous manque que le contenant.

La petite presse en bois Paper Potter permet de réaliser des petits godets écologiques et économiques en papier journal recyclé

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Une opération devenue rituelle pour Josette & Jean qui se plient à cet exercice depuis de nombreuses années dans leur jardin du Beaujolais.

Ils nous livrent leurs secrets pour un semis réussi !

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« Nous fabriquons les petits godets que nous plaçons dans des bacs à semis en plastique ou dans une caisse en polystyrène percée pour que l’eau ne stagne pas. »

« Nous restons fidèles aux variétés qui ne déçoivent jamais, mais chaque année nous testons aussi quelques nouveautés, il y a toujours de bonnes surprises.En ce moment nous semons tomates, salades, radis, courge, … »

« A propos de courge, à Lyon, point de potiron ! Nous parlons de courge, que l’on cuisinera aussi bien salée que sucrée. »

« Ne négligez pas la qualité du terreau. La fonte des semis pourrait anéantir tous vos efforts ! Nous utilisons un terreau fin (ou tamisé) et bien drainant pour remplir chaque godet et couvrir les graines. Nous parsemons ensuite la surface des godets avec de la poussière de charbon pour assainir. »

« La température doit osciller aux alentours de 18 à 20°C. A surveiller de près ! »
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« En cas de petit coup de froid (en serre par exemple), nous couvrons simplement avec un voile d’hivernage. L’arrosage doit être doux et délicat pour ne pas faire remonter les graines à la surface du terreau. Nous arrosons avec un brumisateur, ça prend plus de temps mais c’est idéal pour arroser les jeunes semis sans les brutaliser. »

« Surtout pensez à bien marquer chaque variété semée avec une étiquette, un repère de couleur ou un bâtonnet de glace. Nous notons toujours le nom de la variété sur les deux faces de l’étiquette avec un crayon gras Garden Pen. Une précaution efficace ! »

« Attention aux gelées tardives. On a tendance à se laisser influencer par les belles journées chaudes du printemps, mais par expérience, il vaut mieux attendre les saints de glace pour mettre en place en pleine terre, c’est un bon repère ! »

« Repiquez les petites plantules directement avec le godet en papier journal. Cela permet d’éviter d’abîmer les racines et le papier journal est biodégradable, donc c’est une bonne façon de le recycler. »

« Rendez vous au potager dans quelques mois, nous vous montrerons le résultat ! »

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